Important
L’information statistique sur le commerce extérieur est collectée sur la base des déclarations en douane issue de la base SOFIX. La diversité des marchandises échangées est regroupée sous différentes nomenclatures :
- Le SH, système harmonisé conçu par l’OMD, est un système gigogne à emboîtement direct : SH2 – SH4 – SH6 – SH8 pour respectivement 2, 4, 6 et 8 positions.
- La NES, nomenclature économique de synthèse, regroupe les produits en trois niveaux NES16 – NES36 – NES114.
- La CPF, classification des produits français, comprend six déclinaisons de produits, de la plus agrégée CPF1 à la plus détaillée CPF6.
Définitions
Balance commerciale et taux de couverture : elle prend en compte uniquement les échanges de marchandises, c’est-à-dire les exportations et les importations de biens. Si les exportations sont inférieures aux importations, la balance est déficitaire ; dans le cas contraire, la balance est excédentaire. Le taux de couverture correspond au rapport entre la valeur des exportations (E) et celle des importations (I) d’un même produit ou ensemble de produits, ou d’un même pays. Le taux de couverture est le rapport (E) / (I), alors que le solde ou balance commerciale est la différence (E) - (I).
Balance commerciale réelle : c'est la différence entre la valeur des exportations de produits originaires du territoire et les importations civiles.
Droit de douane : le taux de cette taxe budgétaire sur les importations varie selon la nature des marchandises. Il est assis sur la valeur CAF. Les marchandises originaires de l’Union européenne en étaient exonérées avant 2012.
Exportations civiles : elles comprennent les exportations locales et les réexportations. Elles excluent les exportations militaires.
Exportation locales : elles comprennent les produits du secteur primaire polynésien (perles, nacres, vanille, poissons, etc,) et les produits manufacturés ou suffisamment transformés localement (monoï, huile de coprah, jus de fruits, bière, etc,). Elles excluent les réexportations (les importations réexportées en l’état).
Importations civiles : elles comprennent les marchandises entrées directement pour la consommation (y compris les réparations et les transformations) et les marchandises sorties des entrepôts douaniers ou en admission temporaire pour être mises à la consommation. Elles excluent les importations militaires.
Pays : il faut distinguer le pays d’origine, le pays de provenance et le pays de destination des marchandises. A l’importation, le pays d’origine est le pays de production du bien importé. Le pays de provenance est le pays à partir duquel la marchandise est expédiée. A l’exportation, le pays de destination est le pays dans lequel la marchandise est censée être utilisée. Le pays d’origine est le pays dans lequel la marchandise a été entièrement obtenue ou suffisamment transformée (en Polynésie pour les produits locaux et ailleurs pour les réexportations). Actuellement 251 pays sont répertoriés dans le répertoire des Douanes. La statistique du commerce extérieur est diffusée selon le pays d’origine pour les importations et selon le pays de destination pour les exportations.
Période : le jour du BAE (bon à enlever pour les imports ou bon à exporter pour les exports) est la date de référence pour la statistique du commerce extérieur. Le mois constitue la période la plus courte utilisée dans les tableaux statistiques.
Quantité : la quantité des importations et des exportations est déterminée sur la base de la masse nette. Elle se compose du poids effectif de la marchandise, sans le poids des emballages. Pour certaines marchandises, des unités supplémentaires sont saisies en complément de la masse nette (les litres, le nombre, etc.).
Réexportations : marchandises initialement importées sur le territoire en admission temporaire, pour y subir des transformations puis être réexportées définitivement.
Taux de couverture réel : c’est le rapport entre la valeur des exportations de produits originaires du territoire et les importations civiles. Ce taux est appelé réel parce qu’il est calculé à partir, d’une part, de la capacité du territoire à exporter ses produits locaux, d’autre part, de ses besoins en biens importés. C’est un indicateur de la dépendance du territoire vis-à-vis de l’extérieur.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : les opérations d’importation sont assujetties à cette taxe assise sur la valeur CAF augmentée des frais accessoires et de certaines taxes parafiscales. Applicable début 1998, cette taxe a remplacé progressivement le DFE et la TNPS.
Valeur CAF : les importations sont recensées d’après leur valeur en douane sur la base des factures CAF (Coût, Assurance, Fret) : au prix du produit lui-même sont ajoutés les frais de transport et d’assurance nécessaires à son acheminement sur le territoire.
Valeur FAB : les exportations sont recensées d’après leur valeur en douane sur la base des factures FAB (Franco A Bord), c'est-à-dire y compris les frais de transport jusqu’au passage en douane, à l’exclusion de ceux qui sont encourus hors du territoire pour acheminer la marchandise jusqu’au destinataire.
Valeur statistique : elle est exprimée en F.CFP. A l’importation, elle comprend le coût, l’assurance et le fret jusqu’à nos frontières (valeur CAF). A l’exportation, cette valeur est exprimée franco à bord à nos frontières (valeur FAB) ; les frais liés à l’acheminement vers le destinataire ne sont pas inclus. Lorsque la valeur est indiquée en devises étrangères, la conversion en francs pacifiques s’effectue en application des taux de change bimensuels en vigueur au service des Douanes.